Dr Alain Cohen | 13 mars 2024

Cette prise de position traite du besoin pour les psychiatres d’améliorer leur compréhension des besoins en santé mentale des personnes qui s’identifient comme2SLGBTQ+, en mettant l’accent sur la nécessaire approche plus globale des soins. 

Le Canadian Journal of Psychiatry publie un « énoncé de principe » (position paper) permettant aux psychiatres d’accroître leur compréhension des besoins de santé mentale des personnes s’identifiant comme 2SLGBTQ+ (bispirituelles, lesbiennes, gaies, bisexuelles, transgenres, queer et autres orientations sexuelles minoritaires et identités de genre) » [1], avec notamment l’approche des soins pour les personnes transgenres et de diversité de genre.

Déstigmatiser

Les auteurs rappellent que depuis 1973, après une forte pression politique et sociale, l’American Psychiatric Association (APA) a retiré le diagnostic d’homosexualité du Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM) et publié un position paper à l’appui des droits civiques des personnes homosexuelles.

Et depuis cette époque, la plupart des associations de psychiatres dans le monde ont publiquement affirmé que l’homosexualité ne doit pas être considérée comme un trouble mental.

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