Publié le 04/01/2024
Synthèse de publication réalisée en collaboration avec l’entreprise Nutricia.
En cas d’allergie alimentaire chez l’enfant, les recommandations insistent sur l’importance du conseil nutritionnel et d’une alimentation équilibrée car, chez ces enfants, la nécessaire éviction des aliments en cause augmente le risque de retard de croissance et de carences.
Pour préciser ce risque, une équipe polonaise a procédé à la comparaison des paramètres de croissance et des données biologiques d’enfants de 6 à 72 mois au moment du diagnostic d’une allergie alimentaire IgE -médiée (n = 45) et de sujets témoins (n = 33).
L’allergie la plus fréquente était l’allergie aux œufs, suivie par l’allergie aux protéines de lait de vache qui concerne environ la moitié des enfants de moins de 30 mois.
En cas de début précoce, l’impact est plus sévère sur le développement
Les données sont plutôt rassurantes.
Pour la majorité des enfants inclus dans cette cohorte, l’allergie alimentaire n’est pas associée à un retard de croissance au moment du diagnostic.
Ce constat doit être toutefois nuancé, et dépend de l’âge de l’enfant, car l’étude révèle aussi que, chez les enfants de moins de 30 mois, le déficit pondéral est plus fréquent chez les enfants allergiques que chez les sujets témoins (60 % versus 23,8 %).
Pour les auteurs, ces différences semblent indiquer que l’allergie alimentaire à début précoce a un impact plus sévère sur le développement de l’enfant.
De précédentes études avaient déjà suggéré cette distinction liée à l’âge.
Pour lire la suite 🡺 JIM.fr – Quel est le risque de retard de croissance au moment du diagnostic d’allergie alimentaire ?
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