Actualités – publiée le 17/12/2023 par Équipe de rédaction Santélog
Cell Genomics
C’est un domaine émergent, que celui du pronostic génétique à si longue échéance de maladies ou de troubles chroniques : ces biologistes de l’Université du Queensland (Australie) commencent à démêler les associations entre les protéines néonatales et la santé à l’âge adulte.
Une expertise qui pourrait permettre dès la naissance voire même dès la grossesse de prévenir le risque plus élevé chez certains bébés de maladie chronique (et pas seulement de maladie génétique rare), plus tard dans la vie.
La recherche, publiée dans la revue Cell Genomics précise déjà la signification des niveaux néonatals élevés de 2 protéines sur la santé, plus tard dans la vie.
Se concentrer sur le système du complément
L’étude, menée par le professeur John McGrath de l’Université du Queensland examine en effet les corrélats des concentrations circulantes de protéines C3 et C4 chez 68.768 nouveau-nés et le risque de troubles mentaux et de troubles auto-immuns plus tard dans la vie.
Pourquoi ces 2 protéines ? Parce qu’il s’agit de composants du complément déjà liés à la schizophrénie et aux maladies auto-immunes, en d’autres termes ces protéines sont impliquées dans la défense de l’organisme contre ces conditions.
« Ces composants du complément sont des protéines qui travaillent avec votre système immunitaire pour protéger notre corps contre les infections et les maladies auto-immunes », expliquent les chercheurs.
L’étude d’association révèle que :
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