Actualités – publiée le 20/02/2023 par Équipe de rédaction Santélog
JAMA Network
Chez les jeunes adultes, la tendance à procrastiner soit à remettre ses différentes obligations à plus tard n’est pas bon signe, alerte cette équipe de psychologues de la Sophiahemmet University (Stockholm).
Cette étude de cohorte d’étudiants universitaires associe en effet la procrastination chez ces jeunes participants à une incidence plus élevée de la dépression, de l’anxiété et du stress, plus tard dans la vie.
Les auteurs relèvent que la procrastination est courante chez les étudiants et il a toujours été supposé qu’elle entraîne des effets néfastes sur la santé.
De précédentes recherches l’ont associée à de mauvais résultats de santé mentale et physique.
L’étude de cohorte a suivi 3.525 étudiants d’université entre août 2019 et décembre 2021, évalués à 5 points sur 1 an.
Les participants ont renseigné leur tendance à procrastiner sur la base de 5 items de la version suédoise de l’échelle Pure Procrastination Scale, chaque item étant noté de 1 à 5, donc le test global de 5 à 25.
Les résultats de santé ont été évalués sur un suivi de 9 mois.
Ces données comprenaient les symptômes de dépression, d’anxiété et de stress, les douleurs invalidantes, les habitudes de vie malsaines, les facteurs psychosociaux (solitude et difficultés économiques) et l’état de santé général.
L’analyse révèle :
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