Par Ugo Giguère, La Presse canadienne

Un homme déprimé se tient le visage sur un balcon à l'aube. Profession Santé logo 07/06/2022

Le suicide n’est pas une option. Pourrait-on faire de cette affirmation, une promesse à soi-même à laquelle adhèrent 8,6 millions de Québécois?

C’est ce que souhaite l’Association québécoise de prévention du suicide (AQPS) et son PDG Jérôme Gaudreault qui témoignait lundi dans le cadre de l’enquête publique du Bureau du coroner sur la thématique du suicide au Québec.

De l’avis de M. Gaudreault, une vaste campagne déployant des ressources sur tous les plans et s’étalant sur plusieurs années pourrait mener à un profond changement de culture dans la société québécoise afin que le suicide ne soit plus perçu comme une solution à la souffrance.

« C’est lorsque chacun d’entre nous prendra l’engagement tant individuellement que collectivement que le suicide n’est pas une issue acceptable à la détresse qu’un changement profond pourra s’opérer », a-t-il déclaré devant la coroner Me Julie-Kim Godin au palais de justice de Trois-Rivières.

Il a souligné qu’en quelques décennies de campagnes de sensibilisation soutenues, de changements législatifs et de transformation des comportements, le Québec a réduit le nombre de décès sur les routes de près de 1500 en 1980 à 347 en 2021. À titre comparatif, on recense en moyenne 1100 décès par suicide chaque année au Québec.

Pourrait-on réussir le même tour de force avec les morts par suicide?

C’est en quelque sorte le raisonnement que soumet le PDG de l’AQPS qui déplore que la prévention du suicide n’ait jamais fait l’objet d’une véritable campagne d’envergure nationale. Pour ajouter au malaise, même la Semaine nationale de prévention du suicide ne bénéficie pas d’un financement public récurrent et doit miser sur des commanditaires pour survivre…

Pour lire la suite 🡺 Prévenir le suicide en commençant par une promesse collective | Profession Santé (professionsante.ca)

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