Publié le 22/09/2023
Les premiers essais de mesure de la pression artérielle (PA) au seul moyen d’un smartphone (ou une montre connectée) sont lancés.
Que sait-on de la fiabilité des nouvelles techniques dites cuffless (sans brasard) ?
Une revue publiée dans la revue Connected health and telemedecine dresse un bilan sur l’utilisation d’une caméra intégrant la photopléthysmographie (PPG) pour mesurer la pression artérielle, sans omettre d’en souligner leurs actuelles limites (1).
L’utilisation d’une caméra (professionnelle ou bien de smartphone) pour la surveillance sans contact des signes vitaux, est une solution attrayante notamment dans le cadre de la télémédecine.
Elle est déjà mise en œuvre pour la fréquence respiratoire, la fréquence cardiaque, la saturation en oxygène du sang (SpO2) ou encore la détection de la fibrillation auriculaire.
Dans ces domaines des résultats déjà prometteurs sont déjà enregistrés mais, à l’inverse, les recherches visant à estimer la PA à l’aide d’une caméra avec PPG n’ont pas encore abouti estiment les auteurs de l’article.
Pour comprendre le défi technique de cette méthode de mesure, il faut en connaitre le principe de fonctionnement.
La photopléthysmographie, comment ça marche ?
Pour évaluer le débit sanguin dans le système vasculaire périphérique, la PPG mesure la lumière réfléchie par la peau.
En pratique, une source de lumière (soit provenant de l’appareil, soit la lumière ambiante) est dirigée vers une zone de mesure, généralement le front ou les joues en raison de la plus grande surface et de la position perpendiculaire à l’objectif lorsqu’on fait face à la caméra.
Pour lire la suite = JIM.fr – Pourquoi ne peut-on pas (encore) mesurer la pression artérielle sans brassard
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