Publié le 27/11/2023
L’infertilité est le lot d’un couple sur six environ dans le monde.
Plus d’une fois sur deux, c’est l’homme qui est en cause, du fait d’une qualité insuffisante du sperme.
Au cours des trois dernières décennies, il apparaît que cette dernière a décliné sans cause apparente clairement identifiée, les hypothèses allant bon train sans emporter pour autant la conviction.
Les causes potentielles de la baisse de fertilité au fil des décennies
L’environnement, l’hygiène de vie, le surpoids ou a fortiori l’obésité, le tabagisme, la consommation d’alcool, le stress psychologique sont tour à tour évoqués à la lueur d’études épidémiologiques de qualité médiocre.
Les téléphones portables n’échappent pas à cette traque, du fait de l’émission d’ondes électromagnétiques de haute fréquence (800-2200 MHz) qui peuvent être absorbés par l’organisme.
Des études expérimentales menées chez le rat ou la souris suggèrent que ces ondes peuvent altérer la qualité du sperme et aboutir à des modifications histologiques des testicules, en sachant que les conditions réunies dans ces expériences sont très éloignées de l’exposition aux ondes électromagnétiques dans la vie quotidienne, notamment par le biais des téléphones portables.
La même remarque s’applique d’ailleurs aux expériences qui ont été réalisées sur le sperme humain in vitro, les altérations de ce dernier sous l’effet des ondes électromagnétiques laissant dubitatifs.
Les études d’observation, pour leur part, sont à la fois rares, menées sur des effectifs restreints et entachées de résultats largement discordants, le biais de publication jouant à plein, tout autant que la multiplicité des facteurs de confusion potentiels.
Une étude d’observation suisse : près de 3 000 jeunes participants
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