Actualités  –  publiée le 19/07/2023 par Équipe de rédaction Santélog

Environment International

C’est l'une des premières études longitudinales de ce type, à démontrer que la pollution atmosphérique quotidienne, même dans des limites jusque-là considérées comme tolérables et non nocives pour la santé, peut en réalité altérer les schémas de développement du cerveau (Visuel Adobe Stock 190470035) Une image contenant texte, Police, logo, conception

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C’est l’une des premières études longitudinales de ce type, à démontrer que la pollution atmosphérique quotidienne, même dans des limites jusque-là considérées comme tolérables et non nocives pour la santé, peut en réalité altérer les schémas de développement du cerveau jusqu’à l’adolescence.

A minima. Ces conclusions d’une équipe de scientifiques de la Keck School of Medicine de l’University of Southern California (USC, Los Angeles), publiées dans la revue Environment International, viennent alourdir le corpus croissant de données sur les méfaits de la pollution sur la santé, et envoient à nouveau un signal d’alarme aux politiques et autorités sanitaires du monde entier.

De nombreuses études aujourd’hui ont documenté les effets néfastes de la pollution de l’air, c’est pourquoi des régulateurs tels que l’Environmental Protection Agency (EPA) aux Etats-Unis, fixent, dans tous les pays ou presque, des limites sur les émissions.

Cependant, les dernières recherches révèlent que des niveaux de pollution jusque-là considérés comme sans danger peuvent, en réalité, augmenter le risque de problèmes de santé, notamment de santé cérébrale.

Les cerveaux se développent différemment lorsqu’ils sont exposés à la pollution

L’étude qui se concentre sur les effets de la pollution sur la fonction cérébrale à partir des données d’analyse cérébrale de plus de 9.000 participants à l’étude Adolescent Brain Cognitive Development (ABCD), est la plus large jamais réalisée sur la santé cérébrale des jeunes.

Pour explorer le lien entre la pollution de l’air et le développement du cerveau, l’équipe a analysé les IRM fonctionnelles de 9.497 participants âgés alors de 9 à 10 ans.

Un sous-ensemble de ces participants a repassé des scintigraphies 2 ans plus tard, ce qui a permis aux chercheurs d’analyser l’évolution de la connectivité cérébrale au fil du temps.

Les chercheurs ont particulièrement examiné les réseaux cérébraux saillants, fronto-pariétaux et du mode par défaut, ainsi que les connexions dans l’amygdale et l’hippocampe, des régions clés du cerveau connues pour être impliquées dans les émotions, l’apprentissage, la mémoire et d’autres fonctions cognitives complexes.

Les données de la qualité de l’air sur le lieu de résidence de chaque enfant participant ont été rapprochées de ces données d’imagerie, grâce à des outils statistiques avancés.

L’analyse montre que :

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