PNEUMOLOGIE – Par Romain Loury le 22-02-2024
Responsable de 4,2 millions de décès prématurés chaque année, la pollution de l’air est un facteur important de cancer du poumon au niveau mondial.
Présentée lors du congrès, une étude française jette un jour nouveau sur les mécanismes en cause derrière les liens entre particules fines et cancer.
Avec son cocktail de particules fines, d’oxydes d’azote et d’ozone, la pollution de l’air constitue un fléau sanitaire de premier ordre.
Parmi les principales maladies concernées, celles de nature cardiovasculaire et pulmonaire, dont le cancer du poumon.
Lors de l’étude européenne Eescap, tout incrément de 5 µg/m3 de PM2,5 (particules fines de taille inférieure à 2,5 microns) était liée à une hausse de 18% de l’incidence de cancer du poumon (1).
Si le lien entre particules fines et cancer du poumon, indépendamment du tabagisme, est bien établi, au point que les PM2,5 sont depuis 2013 classées ‘cancérogènes certains’ par le Centre international de recherche sur le cancer (Circ), des incertitudes demeurent quant aux mécanismes d’action.
Un tournant dans la compréhension de ce phénomène est survenu en avril 2023, avec la publication d’une importante étude britannique révélant une hausse d’incidence spécifique aux cancers du poumon mutés pour le gène EGFR, lorsque l’exposition aux PM2,5 augmente (2).
Un nouveau modèle de cancérogénèse
Pour lire la suite 🡺 Pollution de l’air : les liens avec le cancer du poumon se dévoilent peu à peu | egora.fr
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