Dr Ophélie Henry | 14 Janvier 2025

L’augmentation globale de la pollution aérienne constitue un facteur de risque environnemental préoccupant pour les troubles neurodéveloppementaux, et plus particulièrement les troubles du spectre de l’autisme (TSA) qui touchent aujourd’hui entre 1 et 1,5 % de la population.

Une revue des études épidémiologiques récentes

Dans un article paru dans Brain Medicine, deux auteurs ont analysé des études épidémiologiques récentes ayant révélé des associations convaincantes entre l’exposition à des polluants aériens spécifiques et une majoration du risque de TSA.

Parmi ces polluants on retrouve les particules fines (PM), comprenant le PM10 et le PM2,5, ce dernier étant particulièrement dangereux.

Les oxydes d’azote (NO, NO2) font partie des polluants communs provenant principalement des émissions des véhicules thermiques et les combustibles fossiles et industriels.

Dans les facteurs de risque on trouve également l’ozone (O3), un gaz hautement réactif de l’oxygène produit au niveau du sol par une réaction photochimique entre deux classes de polluants atmosphériques : les composés organiques volatiles et les oxydes de de nitrogène.

Pour finir, de plus en plus de preuves incriminent le dioxyde de soufre (SO2), un polluant de l’air produit notamment par les véhicules thermiques et la combustion des combustibles fossiles dans les centrales électriques.

Alors que la prévalence globale des TSA reflète en partie l’extension des critères diagnostiques et l’amélioration du dépistage, un nombre croissant de données pointe le rôle des interactions entre gènes et environnement dans l’étiologie de ces troubles.

Mécanismes d’action potentiels 

Pour lire la suite 🡺 Pollution de l’air et risque d’autisme, connaissances et perspectives

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