Publié le 31/08/2022
Des millions de femmes de par le monde sont exposées à des hormones exogènes sous la forme d’une contraception orale ou d’un traitement hormonal de la ménopause (THM) le plus souvent administrés per os, mais aussi par d’autres voies notamment la voie transdermique.
Le risque d’AVC associé à ces traitements est diversement apprécié et variable d’une étude à l’autre pour des raisons essentiellement méthodologiques.
Il semble globalement faible, sans guère influer sur le rapport bénéfice/risque, tout au moins en l’absence de facteurs de risque cardiovasculaire ou d’antécédents de maladie cardiovasculaire.
La base de données britannique UK Biobank, constitue une mine d’informations, largement exploitée dans de nombreuses études épidémiologiques marquantes publiées au cours de ces dix dernières années.
En l’occurrence, cette dernière a été mise à contribution pour explorer les associations entre l’exposition aux hormones exogènes et le risque d’AVC chez 257 194 femmes nées entre 1939 et 1970.
Les traitements étaient déclarés par les participantes, sans aucun contrôle.
Tous les types d’AVC ont été pris en compte : AVC ischémique, hémorragie intracrânienne ou encore hémorragie sous-arachnoïdienne.
Les données ont été traitées à l’aide du modèle des risques proportionnels de Cox, dans une approche du type cas-témoins.
Un risque surtout significatif au cours de la première année de traitement
Pour lire la suite 🡺 JIM.fr – Pilule et THM, doit-on avoir peur de l’AVC ?
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