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Les dix séries olympiques régataient ensemble à La Haye aux Pays-Bas pour ce championnat du monde permettant notamment de qualifier nombre de nations pour les Jeux olympiques de Paris 2024, et dont les épreuves se disputeront à Marseille dans moins d’un an. Bilan à chaud avec Philippe Mourniac, directeur de l’équipe de France.

Lauriane Nolot, championne du monde 2023 et Axel Mazella, troisième. Une image contenant Police, logo, Graphique, symbole

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Lauriane Nolot, championne du monde 2023 et Axel Mazella, troisième. | SANDER VAN DER BORCH / WORLD SAILING

Didier RAVON. Publié le 22/08/2023 à 16h03

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Philippe Mourniac, directeur de l’équipe de France voile : « Nous avons trois extraterrestres ! » (ouest-france.fr)Bas du formulaire

Voiles et Voiliers : C’était manifestement un championnat du monde pas facile ?

Philippe Mourniac : Oui. En outre, ça a duré longtemps, soit plus de quinze jours entre entraînement et compétition.

Au début, nous étions tous très inquiets quant à l’organisation, avec des parkings excentrés, des sites très éclatés, des parcours vraiment loin de la terre, des règles de plus en plus complexes, mais au final j’avoue que ça s’est finalement super bien passé.

Pour tout le monde, c’était « l’Everest », car qualificatif pour les JO de Paris 2024.

Voiles et Voiliers : Quel bilan tires-tu de cette épreuve ?

Philippe Mourniac : Pour tout le monde, c’était « l’Everest », car qualificatif pour les JO de Paris 2024 à mi-préparation olympique, avec toutes les séries ensemble.

C’était « The » grand rendez-vous. Le Test Event à Marseille où tu avais une seule ou un seul athlète par pays, était très important, et là tu avais tout le monde et tout ce qui se fait de mieux en voile olympique, et ce dans chaque nation.

C’est après ce championnat du monde que tu sélectionnes une partie des séries par nation pour les Jeux.

107 quotas ont été distribués dans les dix séries.

Voiles et Voiliers : La France est-elle qualifiée dans les dix séries ?

Philippe Mourniac : Absolument et obligatoirement, et ce en tant que pays hôte.

Nous, notre objectif de l’année, c’était le Test Event à Marseille (l’équipe de France a remporté cinq médailles dont quatre en or et une en argent ; N.D.L.R.).

À La Haye, nous devions évidemment être présents, mais il n’y avait pas d’objectif de résultat.

N’empêche, nous étions la nation la plus représentée. Nous étions plus nombreux que les Anglais, et c’est une première victoire en soi.

Voiles et Voiliers : Celles et ceux qui étaient au Test Event, ont également disputé ce championnat du monde ?

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