Paris, le jeudi 4 janvier 2024 — Santé publique France a décidé d’élargir sa surveillance des effets potentiels des perturbateurs endocriniens.
Publié le 04/01/2024
Perturbateurs probables du système hormonal, voire de la santé reproductive et de la thyroïde, facteurs éventuels de risque pour le développement de cancers hormonaux dépendants et suspectés dans de très nombreuses pathologies : les perturbateurs endocriniens (PE) sont accusés de nombreux maux, avec des niveaux de preuves cependant très variables.
Actuellement, Santé publique France assure une surveillance spécifique des PE depuis 2015 focalisée sur la santé reproductive.
Or, pour intégrer les nouvelles connaissances scientifiques, l’organisme français a lancé le projet PEPS’PE en 2021, avec pour objectif de prioriser les effets sanitaires liés aux PE et d’identifier les évènements de santé à intégrer dans sa surveillance.
500 experts interrogés dans le cadre du projet PEPS’PE
Elle a, dans le cadre de ce projet, mené une très large consultation d’experts, de chercheurs et de scientifiques afin d’établir sa nouvelle stratégie.
Cinq-cents personnalités, françaises et internationales, ont ainsi été interrogées.
« L’objectif était d’obtenir une classification des effets sanitaires en quatre catégories de priorité, de la plus forte à la moins forte, comme outil d’aide à la décision pour identifier les événements de santé à intégrer dans la stratégie de surveillance de Santé publique France en lien avec les perturbateurs endocriniens », détaille l’agence sanitaire.
Cette enquête a permis d’identifier 59 effets sanitaires sur la santé suspectés d’être en lien avec une exposition aux perturbateurs endocriniens.
Deux critères ont été retenus : le poids des preuves et l’intérêt épidémiologique et sociétal vis-à-vis de l’effet sanitaire.
Pour lire la suite 🡺JIM.fr – Perturbateurs endocriniens : Santé publique France élargit son dispositif
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