Publié le 11/10/2022
L’un des contributeurs possibles aux taux alarmants de surpoids et d’obésité infantile aux Etats-Unis est la consommation d’aliments ultra-transformés.
Ces derniers constituent plus de la moitié de la consommation énergétique des jeunes enfants et des adultes.
Ils flattent le goût, sont énergétiques, vite préparés, stables, mais contiennent des additifs variés et multiples (conservateurs, arômes artificiels, colorants artificiels), du sucre, du sel et des graisses saturées et peu, voire pas du tout d’ingrédient alimentaire naturel.
Le développement de l’obésité a été attribué à la combinaison de facteurs génétiques et environnementaux, et l’alimentation maternelle pendant la grossesse pourrait exercer une influence sur la prédisposition des enfants à l’obésité et aux choix alimentaires.
Cette influence n’est toutefois pas encore parfaitement claire.
Une étude de cohorte a été réalisée récemment à partir des données des Nurses’ Health Study II (NHSII) et Growing Up Today Study (GUTS I et II).
L’analyse porte sur les données de près de 20 000 couples mère-enfant (45 % de garçons, âgés de 7 à 17 ans au démarrage de l’étude), suivis pendant une durée médiane de 4 ans, jusqu’à l’âge de 18 ans ou la survenue d’un surpoids ou d’une obésité.
Pour près de 3 000 d’entre eux, les informations sur l’alimentation de la mère pendant la grossesse étaient disponibles.
Les données confirment que la consommation maternelle d’aliments ultra-transformés pendant la période de croissance de l’enfant est associée à une augmentation du risque de surpoids ou d’obésité chez l’enfant et l’adolescent, quels que soient l’alimentation, l’activité physique et le temps de sédentarité de l’enfant.
Limiter les aliments ultra-transformés chez les femmes en âge de procréer
Pour lire la suite 🡺 JIM.fr – Où l’alimentation maternelle nourrit le (sur) poids des enfants
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