Publié le 15/05/2023
Le passage d’une alimentation programmée à une alimentation « à la demande » dans les années 1950 a été suivi d’une augmentation de la fréquence des repas, du volume de la ration quotidienne, et de la prise de poids des nourrissons.
Cette observation met en question la capacité qu’auraient les nourrissons de réguler leurs apports énergétiques quotidiens.
Si on leur propose trop souvent des repas et qu’ils sont incapables de réduire leurs ingesta, ils risquent de se retrouver en surpoids.
Lyndsey Reynolds et coll. ont mené, par mères interposées, une véritable expérimentation sur des nourrissons nés à terme, eutrophiques et bien portants, pour tester leur capacité à réguler l’apport énergétique en réponse à l’augmentation de la fréquence des repas.
Les mères devaient proposer une paire de séquences de repas aux nourrissons aux âges de 1, 2,5, 5, 7, 10 et 12 mois : d’abord des repas à volonté pendant 6 heures de temps, puis, quelques jours plus tard, un repas par heure pendant également 6 h.
Les repas étaient composés de lait de mère ou d’une préparation de lait de vache, donnés au biberon, et d’aliments solides à partir de 5 mois, et les quantités d’aliments effectivement ingérées étaient converties en kilocalories.
Des couples mère-enfant ont été recrutés de 2015 à 2019 à Ann Arbor (Michigan, USA) avant le début de la diversification alimentaire, à l’âge de 5 mois.
S’abstenir de donner des biberons de lait « pour calmer »
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