Par Jean-Benoit Legault, La Presse canadienne

Un groupe fait de l'aérobie dans une classe. Profession Santé logo 28/10/2022

Augmenter à la fois le volume et l’intensité est ce qu’il y a de mieux, selon une étude. (Photo Getty Images)

Deux études publiées par la Société européenne de cardiologie rappellent l’importance de l’activité physique pour une bonne santé, mais soulignent aussi qu’il n’est pas toujours nécessaire d’en faire beaucoup pour obtenir des bénéfices.

La première étude démontre par exemple que des séances de deux minutes d’activité physique intense totalisant 15 minutes par semaine sont associées à une réduction du risque de mortalité.

La deuxième témoigne d’un déclin du risque de maladie cardiovasculaire si une plus grande proportion de l’activité physique hebdomadaire est au moins d’intensité modérée.

Les deux études ont examiné des participants à la gigantesque UK Biobank âgés de 40 à 69 ans.

Les sujets ont porté un moniteur d’activité physique au poignet pendant sept jours consécutifs.

Quelque 72 000 personnes ne souffrant pas d’un cancer ou d’une maladie cardiovasculaire ont participé à la première étude et ont été suivies, en moyenne, pendant sept ans.

En bref, plus le volume et plus la fréquence d’activité intense augmentaient, plus le risque de problèmes de santé diminuait, et même de petites quantités étaient bénéfiques.

Par exemple, le risque de décès d’ici cinq ans était de 4% chez les participants qui ne pratiquaient aucune activité physique; il chutait de moitié, à 2%, avec moins de dix minutes d’activité vigoureuse par semaine, et à 1% avec 60 minutes ou plus.

Pour lire la suite 🡺 On n’a pas besoin de bouger beaucoup pour être en santé, selon une étude | Profession Santé (professionsante.ca)

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