Par Marielle Ammouche le 28-06-2022
L’obésité constitue un problème de santé publique majeur, de par sa prévalence, son évolution, et ses conséquences sur le plan sanitaire.
En effet, actuellement, 8,5 millions de Français sont en situation d’obésité, avec une prévalence en hausse de 13 % depuis 2012, et même de 66 % pour les formes les plus sévères.
Dans le cadre des actions qu’elle a entreprises dans ce domaine, la Haute Autorité de Santé (HAS) vient de publier de nouvelles recommandations spécifiquement orientées vers la prise en charge des personnes obèses les plus sévères, relevant des 2e et 3e niveaux de recours.
L’objectif est d’améliorer la santé du patient et de lui permettre de revenir à un niveau de sévérité inférieur.
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Pour caractériser les différentes situations d’obésité, la HAS va au-delà de l’IMC et du tour de taille.
Elle préconise ainsi de prendre en compte également le niveau de sévérité des pathologies associées, le retentissement fonctionnel de l’obésité (essoufflement, douleurs…), le contexte psychopathologique, l’existence d’un handicap, le comportement alimentaire ainsi que le retentissement de la maladie sur la qualité de vie personnelle ou professionnelle.
Dans le texte des recommandations, i, tableau contennant 4 paramètres permet donc de classer le patient obèse selon ces 3 stade de sévérité.
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