Actualités – publiée le 21/04/2024 par Équipe de rédaction Santélog
PLoS ONE
Cette analyse d’une équipe française de l’Université Paris-Est Créteil décrypte l’une des causes du risque accru de troubles musculosquelettiques (TMS) chez les personnes souffrant d’obésité : les personnes obèses marchent différemment des autres, avec des foulées plus courtes et une utilisation différente des muscles de la cheville, ce qui peut affecter le risque de chute et/ou de TMS, suggère ainsi l’étude, publiée dans la revue PLoS ONE.
Un poids corporel excessif est en effet associé à des modifications de la démarche et la graisse corporelle peut être un facteur susceptible de modifier les paramètres de la démarche et d’induire des adaptations neuromusculaires.
La distribution de la masse corporelle influe sur la démarche
L’étude multicentrique a regardé justement comment la distribution de la graisse corporelle pouvait influer sur la démarche, le risque de chute, de blessure et de TMS, auprès de 3 groupes de participants, un groupe témoin non obèse avec IMC moyen de 21,4 kg/m2, un groupe de participants hommes atteints d’obésité avec IMC moyen de 41 et un groupe de participantes femmes souffrant d’obésité avec IMC de 40 kg/m2.
Tous les participants ont été invités à marcher durant 1 mn sur un tapis roulant à la vitesse de marche de leur choix.
Les différents paramètres spatio-temporels de la marche, pour les différentes phases du cycle de la marche, dont la force de réaction verticale au sol et la vitesse du centre de pression ont été mesurés pour chaque participant à partir du logiciel du tapis roulant.
L’activité électromyographique du muscle gastrocnémien médial, du muscle soléaire et du tibial antérieur a été évaluée pendant la marche et utilisée pour calculer des indices de coactivation des muscles de la cheville, pour les différentes phases du cycle de marche.
L’analyse révèle que :
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