Dr Patrick Laure | 06 Février 2024
En France, près de 50 % des personnes sont en surpoids ou obèses, en particulier les plus de 65 ans (INSERM 2023). Les complications associées sont connues : diabète de type 2, maladies cardiovasculaires, cancers.
Pour l’OMS, surpoids et obésité constituent la 5ème cause de mortalité mondiale.
Avec les recommandations autour de l’alimentation, l’une des méthodes efficaces de prévention et de prise en charge de l’obésité est l’engagement dans une activité physique (AP) régulière.
L’OMS recommande de pratiquer chaque semaine au moins 150 minutes d’AP d’intensité modérée ou 75 minutes d’AP d’intensité élevée, associées à du renforcement musculaire et du travail de la souplesse.
Pendant longtemps, il a été conseillé aux personnes obèses d’agir sur leur volume d’AP hebdomadaire ; par exemple, avec l’aide d’un podomètre, accroître le nombre de pas quotidiens.
Toutefois, des travaux récents, comme celui qui a été conduit à partir de la UK Biobank (une base de données biomédicales issue d’un demi-million de sujets britanniques), indiquent qu’une augmentation à la fois du volume total d’AP et de son intensité est associé à un risque de mortalité plus faible (1).
Les bénéfices de l’augmentation du volume d’AP pendant 12 semaines
Des chercheurs de l’université de Hong-kong ont étudié l’effet de cette combinaison chez des personnes obèses (2).
Ils ont recruté 53 adultes, indemnes de complication métabolique ou cardiaque, non-fumeurs et ne buvant pas d’alcool. Cet échantillon comportait 28 femmes et était âgé en moyenne de 32 ans.
Pour lire la suite 🡺 JIM.fr – Journal International de Médecine
Ou m’écrire à 🡺 gacougnolle@gmail.com