Cette étude pourrait apporter une certaine « paix d’esprit » aux personnes qui tentent de perdre du poids en les amenant à développer une relation plus saine avec leur corps.

Un homme présentant un surpoids se fait mesurer la circonférence du bras par un médecin. Une image contenant Police, typographie, Graphique, texte

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Jean-Benoit Legault, La Presse Canadienne – 21/11/2024

Les tissus adipeux conservent une « mémoire » du surplus de poids, ce qui complique encore davantage la tâche de ceux qui essaient de maigrir, a constaté une équipe européenne.

Les chercheurs expliquent que leurs résultats témoignent de « l’existence d’une mémoire obésogène, largement basée sur des changements épigénétiques stables, dans les adipocytes de souris et probablement dans d’autres types de cellules ».

« Ces changements, précisent-ils dans la prestigieuse revue scientifique Nature, semblent préparer les cellules à des réponses pathologiques dans un environnement obésogène, contribuant à l’effet ‘yo-yo’ problématique souvent observé avec les régimes. »

Cet effet ‘yo-yo’ est bien documenté dans la littérature scientifique depuis de nombreuses années, a rappelé Benoit Arsenault, qui est professeur agrégé à la faculté de médecine de l’Université Laval.

« On sait que les gens qui ont un poids élevé, qui se mettent dans une situation de déficit calorique (et) qui essaient de perdre du poids, il y en a une partie pour qui ça ne fonctionne pas du tout, mais il y en a une partie pour qui ça fonctionne à court terme, mais au bout de quelques semaines ou quelques mois, les kilos reviennent, et parfois même on reprend un peu plus que ce qu’on avait perdu au début », a-t-il dit.

Les chercheurs européens ont utilisé des techniques de séquençage sophistiquées pour examiner des cellules humaines et murines.

Ils ont ainsi constaté, en comparant des tissus humains adipeux prélevés avant et deux ans après une chirurgie bariatrique, des changements dans l’expression des gènes, notamment ce qui concerne les processus métaboliques, l’inflammation et la signalisation cellulaire.

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