SANTÉ PUBLIQUE – Par Marielle Ammouche le 04-03-2024
La Haute Autorité de santé (HAS) a complété les parcours de soins pour la prise en charge du surpoids et de l’obésité chez l’adulte et l’enfant, en apportant certaines précisions sur la place du médecin traitant, et notamment sur la prise en charge pré et post chirurgie bariatrique.
Si cette intervention doit rester une solution de dernier recours, l’accompagnement des patients qui y ont recours doit être amélioré.
En France, le surpoids concerne près d’un adulte sur deux (49%) et un sur six est en situation d’obésité (17 %).
Et chez les enfants, ce sont 17 % des 6-17 ans qui sont en surpoids et 4% obèses.
Ces pathologies sont, en outre, caractérisées par d’importantes inégalités sociétales, avec une prévalence multipliée par 4 parmi les populations défavorisées, et ce, de façon encore plus marquée chez les femmes.
La journée mondiale qui est consacrée à l’obésité, ce 4 mars, est donc l’occasion de mettre l’accent sur cette maladie d’un point de vue médical – depuis sa prévention jusqu’à sa prise en charge – mais aussi sur le plan sociétal, avec un thème fort qui est la lutte contre la stigmatisation.
L’obésité est une « maladie à part entière », a rappelé le Pr Pierre-Louis Druais, médecin généraliste, et vice-président de la commission recommandations, pertinence, parcours et indicateurs (CRPPI) de la HAS.
Il convient donc de « la gérer comme telle ».
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