Publié le 19/12/2023
Selon le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC), l’obésité de l’adulte constitue un facteur de risque associé à diverses affections malignes et la liste des organes menacés est longue : œsophage, estomac, côlon, rectum, foie, vésicule biliaire, pancréas, rein et thyroïde.
Le risque de myélome multiple est également accru chez l’homme obèse.
Les études qui sous-tendent ce message clair sont au demeurant nombreuses.
Quel est le rôle du surpoids ou de l’obésité chez le sujet jeune dans le risque d’affection maligne à venir ?
La question est d’autant plus importante que la prévalence et l’incidence de la surcharge pondérale ne cessent d’augmenter à l’échelon planétaire.
Quelques études parcellaires suggèrent qu’un indice de masse corporelle (IMC) élevé au début de la vie est associé à un risque plus élevé en termes de cancérogenèse qu’à un âge plus tardif.
S’agit-il pour autant d’une véritable épée de Damoclès qui exposerait à un risque d’autant plus élevé que l’IMC tend à augmenter pour atteindre des valeurs extrêmes ?
En cas de réponse positive, faut-il s’attendre dans les décennies à venir à une augmentation considérable des cas de cancers ?
Une étude de cohorte rétrospective : 1 489 115 hommes
Les résultats d’une étude de cohorte rétrospective, menée en Suède et aux Etats-Unis, ont de quoi alimenter les inquiétudes actuelles.
La population étudiée compte 1 489 115 hommes dont l’IMC à l’âge de 18 ans a été calculé à partir du poids et de la taille mesurés lors de la conscription.
Cinq catégories ont été ainsi constituées, en fonction des valeurs de l’IMC (kg/m2), de ≤18,5 à ≥30.
Pour lire la suite 🡺 JIM.fr – Obésité et surpoids du sujet jeune : une épée de Damoclès à vie ?
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