Par Clément Lechat
10/07/2023
Les personnes souffrant d’obésité qui sont sujettes à des dysfonctionnements métaboliques sont plus à risque de développer une dépression atypique, mais des solutions existent pour y faire face, selon Stéphanie Fulton.
Elle a présenté ses recherches sur les liens entre obésité et dépression lors d’une conférence organisée le 27 mai dernier en amont de l’ouverture du 16ème Congrès canadien de neuroscience, qui s’est tenu du 28 au 31 mai à Montréal.
D’après les recherches effectuées par Stéphanie Fulton, professeure titulaire au Département de nutrition et chercheure principale au Centre de recherche du Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CRCHUM), les diètes riches en gras saturés peuvent provoquer des neuro-inflammations responsables de troubles dépressifs et anxieux.
Le risque est accru lorsque l’obésité s’accompagne de dysfonctionnements métaboliques, tels que l’hyperglycémie, l’hypertension, la résistance à l’insuline et l’hypercholestérolémie.
« Cycle de désespoir »
Avec le temps, les toxines générées par l’inflammation du système gastro-intestinal rendent la barrière hémato-encéphalique de plus en plus perméable.
Cela permet à l’inflammation de s’étendre au cerveau via le système neuro-vasculaire et de favoriser l’apparition de symptômes dépressifs, en raison de son impact sur les connexions neuronales.
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