Actualités  –  publiée le 30/07/2023 par Équipe de rédaction Santélog

PNAS

Ce nouveau code-barres ADN, qui identifie tous les aliments végétaux qu'une personne a mangés, a des implications considérables pour les essais cliniques (Visuel Adobe Stock 336763354) Une image contenant texte, Police, logo, conception

Description générée automatiquement

Ce nouveau code-barres ADN, qui identifie tous les aliments végétaux qu’une personne a mangés, a des implications considérables pour les essais cliniques, les études nutritionnelles et les diagnostics.

Cette nouvelle technologie, développée à l’Université Duke (Caroline du Nord) et documentée dans les Actes de l’Académie des Sciences américaine (PNAS), va en effet permettre de réduire les biais liés aux données autodéclarées utilisées dans la majorité des études nutritionnelles.

Ce que les participants des études déclarent avoir mangé et ce qu’ils ont réellement mangé sont souvent 2 listes d’aliments très différentes. La nouvelle technique qui, en substance, identifie la matière végétale dans la matière fécale, en révélant « la vérité », élimine ce biais.

Ces experts en génétique moléculaire et en microbiologie de la Duke School of Medicine s’appuient sur de précédentes études ayant comparé l’ADN trouvé dans les matières fécales avec les régimes alimentaires signalés pour identifier et développer des signatures génétiques pour les aliments à base de plantes.

« Ces signatures permettent de « revenir en arrière » et de détecter quels aliments ont été consommés », explique l’un des auteurs, Brianna Petrone, chercheur à la Duke.

Le marqueur est une région d’ADN que les plantes utilisent pour alimenter les chloroplastes, l’organite qui convertit la lumière du soleil en sucres.

Chaque plante possède cette région génomique, appelée trnL-P6, mais elle varie légèrement d’une espèce à l’autre.

Ici, l’équipe s’appuie sur une base de données de référence de plantes alimentaires qui contient des marqueurs pour 468 espèces couramment consommées.

L’étude : à l’aide d’une série d’expériences, les chercheurs testent ce marqueur sur plus de 1.000 échantillons fécaux de 324 participants.

Une vingtaine de participants avaient des enregistrements très précis de leur alimentation.

Les résultats sont ensuite répliqués sur plusieurs cohortes :

Pour lire la suite = NUTRITION : Le code-barre qui révèle tout ce qu’on a mangé | santé log (santelog.com)

Ou m’écrire à = gacougnolle@gmail.com