Publié le 03/10/2022
Chez le sujet en bonne santé, un déficit d’hydratation se traduit par une élévation de la natrémie et la tonicité plasmatique.
La natrémie normale se situe entre 135 et 146 mmol/L.
Deux mécanismes interviennent pour la maintenir étroitement dans cet intervalle de normalité : la soif en priorité et la sécrétion d’hormone antidiurétique par la post-hypophyse.
Ces derniers qui sont sollicités par le besoin d’hydratation sont contrôlés par la tonicité plasmatique qui dépend de la concentration osmolaire de divers solutés, principalement le sodium et le glucose.
En l’absence d’hyperglycémie, c’est le cation monovalent qui joue un rôle déterminant, puisqu’il contribue à l’essentiel de la tonicité plasmatique, représentant de fait à lui seul 96–98 % de l’osmolarité normale comprise entre 275 et 295 mosmol/kg.
Selon certaines études, la sécrétion d’hormone antidiurétique se déclencherait dès que l’osmolarité dépasse 285 mosmol/kg, ce qui correspond à peu près à une natrémie de 140–142 mmol/L.
Parallèlement, la diminution du volume plasmatique tend à activer le système rénine-angiotensine-aldostérone qui est à même de favoriser à la fois l’hypertension artérielle et le remodelage du système cardiovasculaire, deux facteurs qui sont capables d’aboutir à une insuffisance cardiaque.
L’hypohydratation chronique, selon ces considérations physiopathologiques, pourrait-elle finalement induire à long terme une défaillance chronique chez l’homme ?
ARIC en piste
Pour lire la suite 🡺 JIM.fr – Na+, il ne faut pas l’avoir trop haut dans la normalité…
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