Aurélie Haroche | 24 Janvier 2025
PARIS – Les troubles du spectre autistique (TSA) sont l’objet d’une attention médiatique soutenue.
Et pas seulement lorsqu’une personnalité haute en couleur qui a révélé être atteinte du syndrome d’Asperger s’exhibe à la tribune la plus convoitée du monde.
Et pas seulement lorsque le terme « autisme » est galvaudé et jeté comme un anathème à la tête de ceux qui ne sauraient pas être à l’écoute de leurs administrés ou qui n’auraient pas le comportement attendu.
Des zones d’ombre et quelques certitudes
Non, les TSA sont régulièrement l’objet d’articles évoquant leur prise en charge, le désarroi des familles ou encore les recherches sur leurs causes possibles.
Cette production importante reflète les zones d’ombre qui persistent encore en la matière, même si les progrès ont été nombreux.
Ils ont notamment permis d’établir de façon indiscutable que la psychanalyse ne représentait nullement une prise en charge adaptée, mais bien plus souvent délétère de cette pathologie.
Comme le résume le psychiatre David Masson, on peut aujourd’hui considérer que « l’autisme n’est ni une maladie psy, ni une erreur éducative parentale, ni un trouble dû aux vaccins, ni une insulte.
Il n’est pas guérissable mais doit être mieux accompagné.
Il est une condition neurodéveloppementale atypique avec des manifestations, conséquences et richesses très diverses ».
Par ailleurs, la multiplication des articles sur l’autisme est probablement également liée à la progression du nombre de diagnostics.
Des épouvantails faciles
Pour lire la suite 🡺 Mille et un visages de l’autisme, et pas un de vrai
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