Actualités – publiée le 9/11/2024 par Équipe de rédaction Santélog
ESC Congress 2024
La ménopause a déjà été décrite comme une période critique et de vulnérabilité accrue pour la santé cardiovasculaire.
Cette nouvelle recherche, menée à l’University of Texas Southwestern Medical Center (Dallas) et présentée au Congrès de L’European Society of Cardiology confirme des modifications du profil lipidique sanguin au moment de la ménopause, qui constituent en effet clairement, des facteurs de risque cardiovasculaire.
Le message est donc délivré aux femmes en période de ménopause ou après la ménopause, ainsi qu’à leurs médecins, d’une « nouvelle fragilité » cardiovasculaire, liée à un changement de profil de cholestérol sanguin.
L’auteur principal, le Dr Stephanie Moreno de l’University of Texas, précise, en pratique qu’ « on observe une augmentation des « mauvaises » particules de lipoprotéines de basse densité (LDL) et une diminution des « bonnes » particules de lipoprotéines de haute densité (HDL) pendant et après la transition ménopausique.
Pris ensemble, ces changements suggèrent que la ménopause est associée à une évolution vers un profil de lipoprotéines à risque plus élevé, plus susceptible de provoquer une maladie cardiovasculaire, comme la maladie coronarienne, par exemple ».
Un profil de lipoprotéines associé à un risque cardiovasculaire plus élevé
Les maladies cardiovasculaires sont la principale cause de mortalité chez les femmes, rappellent également les auteurs qui ajoutent que :
« les maladies cardiovasculaires ne sont pas des maladies d’hommes ».
On estime que 40 % de tous les décès chez les femmes sont liés aux maladies cardiovasculaires.
Les femmes développent la maladie cardiovasculaire environ 10 ans plus tard que les hommes, le risque augmentant brutalement après la ménopause.
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