Actualités  –  publiée le 29/02/2020 par Équipe de rédaction Santélog

Brain and Cognition

Une nouvelle confirmation de l’association entre la méditation transcendantale, la réduction du stress perçu et des changements cérébraux objectifs et spécifiques.

A l’attention de ceux qui restent dubitatifs sur les bénéfices pourtant dûment démontrés de la méditation, contre le stress et l’inflammation notamment, cette étude de l’IMT School for Advanced Studies Lucca (Lucques, Italie) identifie à l’imagerie des traces de sa pratique dans le cerveau.

Une nouvelle confirmation donc, dans la revue Brain and Cognition, de l’association entre la méditation transcendantale, la réduction du stress perçu et des changements cérébraux objectifs et spécifiques.

On retiendra avant tout le sentiment subjectif de bien-être ressenti par ces jeunes volontaires en bonne santé, invités à pratiquer la méditation transcendantale 40 minutes par jour en deux séances de 20 minutes chacune, une le matin et l’autre le soir.

Ce groupe de 17 participants a été comparé à 17 témoins, qui n’ont pas modifié leur routine quotidienne.

Des changements spécifiques dans la connectivité entre les différentes zones cérébrales

Au début de l’étude, les chercheurs ont mesuré à l’aide de questionnaires le niveau d’anxiété et de stress des participants, ainsi que leur capacité à gérer des situations stressantes. Chaque participant a également passé une IRMf, afin de mesurer l’activité cérébrale au repos et les changements de connectivité fonctionnelle entre les différentes zones cérébrales. Après 3 mois de suivi, les mêmes tests ont été répétés.

L’analyse des données constate que :

  • les niveaux d’anxiété et de stress perçus par les participants du groupe méditation s’avèrent significativement réduits par rapport à ceux des témoins ;
  • l’IRMf montre que la réduction des niveaux d’anxiété est associée à des changements spécifiques dans la connectivité entre les différentes zones cérébrales, soit le précuneus, le lobe pariétal gauche et l’insula, des zones qui jouent un rôle important dans la modulation des émotions et des états intérieurs ;
  • aucun de ces changements n’a été observé chez les participants témoins.

La méditation transcendantale induit des effets mesurables sur les connexions entre les différentes structures cérébrales impliquées dans la modulation des états affectifs. Les thérapies médicamenteuses et la psychothérapie s’appuient sur le même mécanisme biologique, relèvent d’ailleurs les chercheurs.

Des résultats cohérents avec ceux des précédentes études, qui confirment ainsi des bénéfices objectifs, psychologiques et biologiques, de la méditation transcendantale, même après quelques mois de pratique.

Source : Brain and Cognition March 2020 DOI : 10.1016/j.bandc.2020.105517 Reductions in perceived stress following Transcendental Meditation practice are associated with increased brain regional connectivity at rest

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