Actualités – publiée le 6/11/2024 par Équipe de rédaction Santélog
PNAS
Mieux « cerner » les protéines associées à la maladie de Parkinson, présentes dans les vésicules extracellulaires en circulation dans le sang, pourrait permettre le développement d’un test sanguin de précision et de détection de la maladie.
Peut-être même des années avant l’apparition des premiers symptômes de la maladie.
C’est l’objectif de cette équipe de bioingénieurs, biologistes et neurologues du Wyss Institute for Biologically Inspired Engineering à Harvard qui présente ses avancées dans les Actes de l’Académie des Sciences américaine.
L’objectif général de l’équipe était, en synthèse, de pouvoir comparer les quantités de protéine α-synucléine contenues dans les vésicules extracellulaires vs l’α-synucléine contenue dans le plasma.
La capacité d’accéder exclusivement au contenu des vésicules extracellulaires dérivées d’organes dans le sang -une forme sophistiquée de biopsie liquide– permet, avec un test sanguin, de diagnostiquer avec précision les maladies.
Une approche particulièrement intéressante lorsqu’il s’agit de diagnostiquer une maladie cérébrale, neurologique ou cognitive, comme la maladie de Parkinson ou la maladie d’Alzheimer.
D’autant que ces maladies commencent à se développer chez les patients bien plus tôt que lorsque leurs premiers symptômes cliniques apparaissent.
Traiter les patients à un stade précoce est une condition pour ralentir, voire stabiliser la maladie, mais il n’existe actuellement aucun moyen de diagnostiquer les troubles cérébraux à ces stades présymptomatiques.
Jusqu’à présent, les lésions cérébrales spécifiques causées par la maladie de Parkinson, ne peuvent être détectées que par biopsie cérébrale, c’est-à-dire posthume.
Un nouveau concept de « biopsie liquide »
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