Charlotte Demarti | 22.02.2018
PhanieZoom- Association de consommateurs Chez l’enfant Toux Diarrhée RGO de l’enfant Fièvre de l’enfant
Le mensuel « Que Choisir » passe en revue les médicaments, utiles ou à éviter, chez les enfants dans la toux, le rhume, la fièvre, les douleurs, les régurgitations et reflux et les diarrhées.
Selon l’association UFC-Que choisir, trop de médicaments chez l’enfant sont inutiles ou dangereux pour des situations qui ne sont pas graves, notamment en cas de toux, de rhume, de fièvre, de douleur, de régurgitations et reflux, ou de diarrhées. L’association estime ainsi, dans son mensuel de mars, que seulement une poignée de médicaments sont utiles chez les enfants pour ces situations : le paracétamol dans la fièvre, le sérum physiologique en cas de rhume, les solutés de réhydratation orale en cas de diarrhée du nourrisson, le lait épaissi ou des farines épaississantes en cas de reflux du nourrisson, le paracétamol et l’ibuprofène (pas avant 3 mois) en cas de douleurs… Et rien en cas de toux associée à un rhume. En d’autres termes, ces médicaments utiles, selon « Que Choisir », sont ceux qui sont en général conseillés par les pharmaciens, ou prescrits par les médecins.
Toutefois, la revue met à l’index certains médicaments dont le recours doit selon elle être évité, d’autant plus qu’ils sont en vente libre : les fluidifiants bronchiques (acétylcystéine et carbocistéine) jamais avant deux ans, le camphre et l’eucalyptus (Coquelusédal et Trophirès enfant suppositoires, Vicks Vaporub) jamais avant 30 mois, l’ibuprofène à éviter en cas de fièvre sans avis médical. D’autres spécialités, disponibles sur ordonnance, ne devraient plus être prescrites chez les tout-petits : celles contenant du dextrométhorphane, de la pholcodine et de la noscapine (pas avant 30 mois), de la dompéridone (à éviter dès la naissance), du lopéramide (pas avant 2 ans), du nifuroxazide (pas avant 2 ans), mais aussi les sprays décongestionnants (pas avant 15 ans) et les sirops codéinés (jamais avant 12 ans).
Source : Lequotidiendupharmacien.fr
ECRIT PAR Charlotte Demarti
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MARIE PIERRE L Pharmacien22.02.2018 à 16h56
Rien inventé! ça fait 5 ans qu’on préconise ça dans nos officines! avec un bemol supplémentaire pour le paracétamol, agressif pour les systèmes hépatiques immatures! quant au motilium pédiatrique…c’est de la prescription
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MÉDICAMENTS – Enfants : Que Choisir dresse la liste des médicaments « à éviter » Par A.M. le 22-02-2018
Fluidifiants bronchiques, sprays antiseptiques ou décongestionnants, sirops antitussifs à la codéine… l’association de consommateurs UFC-Que Choisir passe en revue les médicaments « inutiles ou dangereux » pour les enfants dans son numéro de mars.
Paracétamol contre la fièvre, serum physiologique pour le rhume et solutions de réhydratation en cas de diarrhée. Ce sont pratiquement les seuls produits qui trouvent grâce aux yeux de l’UFC-Que choisir. Dans le numéro de mars de son mensuel, l’association livre une liste des médicaments utiles ou à éviter chez l’enfant, assortie de conseils sur la conduite à tenir détaillant les situations qui doivent amener à consulter, comme par exemple une toux avant trois mois surtout avec fièvre et difficultés à respirer ou manger.
Fluidifiants bronchiques à éviter
« En général, la toux, la fièvre, le rhume, etc., ne sont pas graves, et la plupart des médicaments en vente pour ces situations sont inutiles ou plus dangereux qu’utiles », confirme le Dr Bruno Toussaint, directeur éditorial de la revue Prescrire à propos de ce « dossier bien utile ». « Il vaut mieux prendre quelques minutes pour en parler clairement avec le médecin et le pharmacien, pour savoir comment surveiller avec patience l’évolution des symptômes et savoir quoi faire sans médicament, au lieu de donner aux enfants l’habitude (nocive) de ‘médicamenter’ la vie quotidienne », ajoute-t-il.
Les fluidifiants bronchiques (acétylcystéine, carbocistéine) type Mucomyst poudre, Fluimucil 2% enfant ou…
Bronchokod enfant, en vente libre, sont à éviter chez les moins deux ans car ils peuvent aggraver l’encombrement des bronches des nourrissons qui n’ont pas les capacités de bien tousser, souligne le mensuel. Leur « efficacité n’étant pas prouvée, ils sont en fait à éviter chez tous les enfants », ajoute-t-il.
Également « à éviter », en cas de rhume, les sprays antiseptiques qui « ne font pas mieux que les solutions à base d’eau salée mais peuvent provoquer irritations et allergies ». Et « gardés trop longtemps, ils véhiculent des germes ».
Mieux vaut traiter la cause plutôt que de s’acharner à faire disparaître la toux
Les sprays décongestionnants – « jamais avant 15 ans » -, ces solutions nasales sur ordonnance, « ne devraient normalement plus être prescrites, surtout chez les petits ».
Quant aux sirops contre la toux contenant de la codéine auxquels les enfants sont très sensibles, ils font partie des produits « à éviter ». La toux, un réflexe naturel, est provoquée le plus souvent chez l’enfant par l’écoulement dans la gorge des sécrétions nasales causées par un rhume. Mais une toux aiguë peut avoir d’autres causes (asthme, allergies respiratoire, laryngite, bronchite…). Mieux vaut traiter la cause plutôt que de s’acharner à faire disparaître la toux, note le magazine.
Enfin, environ 30% des nourrissons de moins d’un an régurgitent, sans qu’il s’agisse systématiquement d’un reflux gastro-oesophagien (RGO) pathologique. Pourtant, le reflux du nourrisson, la plupart du temps bénin, fait encore l’objet d’une « surprescription », remarque le mensuel.
[avec AFP]
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