Accueil Régate Coupe de l’America
En remportant la dernière régate de la finale de la Louis Vuitton Cup, Ineos Britannia skippé par Ben Ainslie obtient le droit d’aller affronter Emirates Team New Zealand en finale de la 37e édition de l’America’s Cup.
Le challenger of record INEOS Britannia sera le challenger face à Emirates Team New Zealand pour l’America’s Cup. Cup | GILLES MARTIN-RAGET
Gilles MARTIN-RAGET, à Barcelone. Publié le 04/10/2024 à 17h01
Ce fut une régate un peu comme les précédentes, un départ presque égal dans la bande 7-10 nœuds mais avec Ineos Britannia en position sous le vent qui parvient à grapiller quelques mètres sur le premier bord tribord et prendre ainsi l’avantage sur Luna Rossa Prada Pirelli qui est contraint de virer le premier.
À partir de là, une fois de plus, Ben Ainslie et ses hommes ont fait preuve de sang-froid et de maîtrise technique dans toutes les manœuvres pour défendre leur avantage, même lorsque les Italiens ont nettement réduit l’écart dans le troisième bord de près à la faveur d’un louvoyage effectué en majorité sur la droite du plan d’eau.
Ils terminent avec une avance de 17 secondes pour un score final de 7 à 4 au terme de onze régates extrêmement serrées.
Les matchs de cette Louis Vuitton Cup auront été particulièrement serrés. | GILLES MARTIN-RAGET
Retrouvez tous les articles et vidéos sur la Coupe de l’America
Une première depuis 40 ans
C’est la première fois depuis 40 ans que les Britanniques parviennent en finale de la Coupe, et la 23e fois dans l’histoire de la plus prestigieuse régate du monde.
La tâche qui les attend est extrêmement ardue tant les kiwis dominent le jeu depuis plusieurs éditions, et l’équipe du Royaume-Uni ne dispose que d’une courte semaine pour adapter leur bateau pour l’assaut final.
La première journée de régate aura lieu samedi 12 octobre à Barcelone.
INEOS Britannia a une semaine pour être prêt à affronter les Kiwis pour la finale de l’America’s Cup | GILLES MARTIN-RAGET
Les challengers envoient clairement le meilleur d’entre eux.
L’équipe anglaise n’ayant cessé de progresser tout au long de la Louis Vuitton Cup en faisant preuve d’une remarquable fiabilité technique.
En revanche, l’équipe italienne qui était – avec les Kiwis – un cran au-dessus de tout le monde au début de la compétition a été freinée par plusieurs incidents techniques coûteux, et sans doute un nombre infinitésimal de petites erreurs qui leur coûtent la victoire.
Jimmy Spithill tire sa révérence
Seule certitude, cette finale a été d’un niveau incroyable, extrêmement serrée, démontrant que le match racing à plus de 40 nœuds sur ces bateaux hyper techniques et exigeants était non seulement possible mais extrêmement spectaculaire.
Max Sirena, le patron de l’équipe italienne a indiqué que son équipe allait continuer dans la Coupe de l’America, ce qui est une bonne nouvelle pour tous les jeunes talents italiens qui sont en train d’éclore dans le monde des régates à foils, en revanche, tous les fans de Jimmy Spithill ont eu la surprise d’entendre leur héros annoncer à l’issue de la régate qu’il arrêtait là sa carrière de pilote pour justement laisser la place aux jeunes générations.
Avant de se remettre au travail, place à la fête ! | GILLES MARTIN-RAGET
Revoir le match final entre Luna Rossa et Ineos