CARDIO-VASCULAIRE HTA

Par Marie Ruelleux-Dagorne le 03-03-2023

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Ses bienfaits sont mis en valeur tout au long de la vie des femmes, comme cela a été rappelé lors d’une session des dernières Journées Européennes de la Société Française de Cardiologie (JESFC, Paris, 11-13 janvier) 

Bien qu’elles occupent le premier rang des causes de mortalité féminine avec 35% de décès des femmes – soit près de 9 millions en 2019 – les maladies cardiovasculaires (CV) restent sous-étudiées, sous-reconnues, sous-diagnostiquées et sous-traitées comme le souligne un récent rapport du Lancet (1).

Et lorsqu’on évoque l’intérêt en prévention CV de l’activité physique (AP) chez la femme, c’est généralement la période de la péri-ménopause qui est pointée, alors que l’AP démontre des effets bénéfiques beaucoup plus tôt, dans la période de vie fertile d’une femme, et notamment lorsqu’un facteur de risque CV est identifié.

« Les femmes présentent des facteurs de risques propres à leur vie reproductive comme le syndrome des ovaires polykystiques (SOP), les complications de la grossesse, la ménopause précoce ou encore la prise de contraceptifs », a rappelé Carina Enéa, chercheuse et maître de conférences à la faculté des sciences du sport à l’université de Poitiers.

« Et à ces facteurs spécifiques, s’ajoutent d’autres facteurs de risque traditionnels qu’elles partagent avec les hommes mais auxquels elles sont parfois plus sensibles comme le diabète ou le tabagisme.

On retrouve, par ailleurs, des facteurs psychosociaux qu’il ne faut pas négliger ».  

Effet limité sur le risque d’HTA lié aux contraceptifs oraux  

Méthode contraceptive la plus utilisée en Europe et en Amérique du Nord, les contraceptifs oraux concernent près de 20% des femmes, soit 150 millions dans le monde.

En dehors de l’effet délétère des pilules sur l’hémostase, plusieurs études ont mis en évidence une augmentation de la pression artérielle et du risque d’hypertension avec l’utilisation prolongée d’un contraceptif oral (2).

Alors qu’en est-il de l’effet protecteur de l’AP dans ce contexte ?

Une petite étude transversale (3) a été réalisée impliquant 49 jeunes femmes (21,9 + 2,1 ans) réparties en plusieurs groupes selon leur statut hormonal (prise de contraceptifs oraux ou non) et leur niveau d’AP quotidienne.

Chacune d’entre elles devaient répondre au questionnaire GPAQ (Global Physical Activity Questionnaire) de l’OMS qui tient compte de l’AP globale (professionnelle, loisirs et vie quotidienne).

L’évaluation a porté sur la pression centrale et la rigidité des gros troncs artériels via la vélocité de l’onde de pouls, marqueur de la rigidité artérielle.

Les résultats ont montré …

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