Actualités – publiée le 12/03/2023 par Équipe de rédaction Santélog
Journal of Epidemiology & Community Health
Des interactions sociales régulières, voire fréquentes constituent un facteur favorable à l’allongement de la durée de vie des personnes âgées, au même titre que la solitude est un facteur bien documenté de démence et de mortalité prématurée.
C’est la démonstration de cette équipe de la Sichuan University, qui appelle les plus âgés à une activité sociale quotidienne, une socialisation fréquente étant la plus bénéfique.
En 2017, 962 millions de personnes dans le monde avaient plus de 60 ans et leur nombre devrait doubler d’ici 2050.
Ainsi, le concept de vieillissement en bonne santé recueille aujourd’hui une attention considérable, impliquant non seulement les facteurs « classiques » d’un mode de vie sain, mais aussi, et de plus en plus, une vie sociale active.
Une étude a comparé les effets de la solitude à ceux du tabagisme et estimé l’effet moyen d’une interaction humaine à une augmentation de 50% de chances de « survie ».
Une large et récente méta-analyse a dépeint l’isolement social et la solitude comme la prochaine grande menace en santé publique, au même titre que l’obésité.
Rien de très surprenant, le lien social étant tout simplement un besoin humain fondamental.
Le risque de mortalité prématuré, associé à l’isolement social, chez les plus âgés devient une préoccupation croissante en Santé publique, avec le vieillissement des populations.
Les dernières données montrent que plus d’un quart de la population vit seule, plus de la moitié de la population n’est pas mariée, autant de facteurs d’aggravation de la solitude.
Cependant, les preuves des avantages pour la santé de la socialisation restent limitées. Pour tenter de combler ce manque, les chercheurs de regardent ici si la fréquence des interactions sociales est liée à la survie globale chez des personnes âgées (vivant en Chine).
L’étude a analysé les données de la Chinese Longitudinal Healthy Longevity Survey (CLHLS), une étude prospective représentative de la population âgée chinoise.
Les données de fréquence des interactions sociales ont été collectées à partir de 2002, puis au cours de 5 vagues distinctes de collecte de données jusqu’en 2018-2019, pour un total de 28 563 participants âgés en moyenne de 89 ans.
L’analyse révèle que :
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