Actualités – publiée le 24/11/2022 par Équipe de rédaction Santélog
British Journal of Sports Medicine
L’exercice offre de grands avantages en cas de cancer : pendant le cancer, il contribue à freiner la croissance tumorale et à limiter les effets indésirables des traitements, et durant la récupération, il contribue à prolonger la survie et à accroître la qualité de vie.
Cette nouvelle étude, menée par une équipe de l’Université de Manchester, confirme qu’augmenter l’activité physique et réduire le temps passé assis contribue à réduire aussi le risque de cancer du sein.
Ces données, publiées dans le British Journal of Sports Medicine, obtenues par randomisation mendélienne, viennent renforcer encore le lien de causalité entre exercice et cancer.
La randomisation mendélienne est une méthode qui utilise des variantes génétiques comme proxy pour un facteur de risque particulier – dans ce cas, les niveaux d’activité physique/comportement sédentaire tout au long de la vie – pour réunir les preuves génétiques d’une relation causale, ici entre l’exercice et le cancer.
Cette méthode permet de montrer la relation de cause à effet, au contraire de la plupart des études précédentes, observationnelles, qui ont démontré une association.
Les résultats obtenus apparaissent cohérents pour tous les types et stades de la maladie, révèle la randomisation mendélienne, ce qui devrait inciter les médecins, écrivent les auteurs, à mettre davantage l’accent sur l’exercice comme mode de prévention majeur de cancer du sein.
L’étude : les chercheurs ont donc évalué si l’activité physique et le temps passé en position assise tout au long de la vie pouvaient avoir un lien causal avec le risque de cancer du sein en général, à partir des données de 130.957 femmes d’ascendance européenne dont,
- 69.838 avaient des tumeurs localement invasives ;
- 6.667 des tumeurs in situ;
- Un groupe témoin de 54.452 femmes exemptes de cancer du sein.
Les chercheurs se sont ensuite basés sur des études publiées qui avaient utilisé les données de la UK Biobank pour identifier les variations génétiques de prédisposition globale à l’activité physique, à l’activité physique vigoureuse ou à la sédentarité.
Ensuite, les chercheurs ont estimé le risque global de cancer du sein, selon que les femmes étaient ou non ménopausées ; et par type de cancer (positif pour l’œstrogène ou la progestérone, ou HER-2, ou positif/négatif pour les 3 hormones), stade (taille et étendue de la propagation de la tumeur) et grade (degré d’anomalie des cellules tumorales).
L’analyse des données confirme que :
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