L’immense majorité de ces décès sont reliés à un problème cardiaque.
La rédaction – 22/11/2024
Faire du sport ou être actif, c’est bon pour la santé physique et mentale.
Mais pour certains, cela peut être fatal. Chaque année au Québec, quelque 21 personnes décèdent ainsi de cause naturelle en pratiquant un sport ou un loisir, révèle une étude observationnelle publiée dernièrement dans le Canadian Journal of Cardiology Open (CJCO).
Les trois activités les plus à risque? Le vélo, le hockey et la chasse.
Pour parvenir à ce constat, les chercheurs ont épluché les rapports du Bureau du coroner du Québec, des rapports d’autopsie et des rapports de police portant sur les décès toutes causes confondues lors de la pratique d’un loisir ou d’un sport survenus entre janvier 2006 et décembre 2019 à travers la province.
En bout de compte, ils ont répertorié 2234 décès, dont 297 étaient attribuables à une cause naturelle.
En valeurs absolues, le vélo a été associé à 61 décès par mort naturelle pendant la période étudiée, le hockey à 26 et la chasse à 24.
Viennent ensuite la course à pied (22), la randonnée (21) et la natation (20).
Dans 92,6% des cas, les personnes trépassées étaient des hommes, les taux de mortalité les plus élevés étant observés chez les 45 ans et plus.
De plus, la plupart de ces décès (93,9%) ne sont pas survenus au cours d’une compétition ou d’un événement organisé.
De janvier 2006 à décembre 2019, le taux de mortalité naturelle associée à la pratique d’un sport ou d’un loisir était de 0,23 pour 100 000 participants-années.
Les chercheurs ont été étonnés de voir la chasse figurer dans le top trois.
«Par contre, quand on considère le profil des chasseurs, qui sont souvent des hommes d’un certain âge qui ont un risque coronarien plus élevé que la moyenne, l’afflux d’adrénaline associée à la chasse et les efforts qu’ils doivent déployer pour transporter un orignal de 450 kilos, on peut comprendre pourquoi cette activité est associée à un risque plus élevé de décès par mort naturelle que d’autres sports et loisirs», observe dans un communiqué l’auteur principal de l’étude, le Dr Paul Poirier, cardiologue à l’Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec (IUCPQ), professeur à la Faculté de pharmacie de l’Université Laval.
Pour lire la suite 🡺 Les trois sports et loisirs actifs les plus à risque de mort naturelle au Québec | Profession Santé
Ou m’écrire à 🡺 gacougnolle@gmail.com