Par Katrine Desautels, La Presse canadienne
18/03/2024
Dupré Latour. Crédit: La Presse canadienne/Ryan Remiorz
Les questions relatives à l’identité de genre ont fait couler beaucoup d’encre.
La désinformation entourant ces enjeux est omniprésente, favorisant le climat de tension actuel, ce qui n’est pas sans impact sur la santé mentale des personnes trans.
Au cours de la dernière année, des manifestations sur les droits des trans ont eu lieu un peu partout à travers le Canada, entrechoquant deux opinions opposées sur ces enjeux.
Dupré Latour, une femme trans qui a grandi en Afrique de l’Ouest et qui a immigré au Canada il y a cinq ans justement par soif d’affirmer son identité de genre, croit que la religion et les stéréotypes aident les gens à justifier leur haine.
Elle se désole qu’encore aujourd’hui, des gens croient que la transidentité est une mode.
« J’entends ça tout le temps (que) les trans, maintenant, il y en a tellement beaucoup.
Les gens capotent, mais on a toujours été là. C’est juste que maintenant, on est dans un environnement, dans une ère propice, mais ce n’est pas une mode.
Ce sont des gens qui font des sacrifices, des gens qui ne s’aiment pas, qui se regardent dans le miroir et qui se détestent et qui n’ont pas le choix de passer par cela pour vivre leur vie à l’image de ce qu’ils voudraient refléter dans la société. »
Annie Pullen Sansfaçon, professeure à l’École de travail social de l’Université de Montréal et chercheuse qui travaille depuis 15 ans sur l’identité de genre, confirme que les propos haineux affectent la santé mentale des jeunes trans et non binaires.
Par exemple, le fait de ne pas permettre d’utiliser leur pronom choisi peut augmenter le niveau de dépression, d’anxiété et d’idées suicidaires, prévient-elle.
Pour lire la suite 🡺 Les trans subissent les contrecoups de la désinformation sur l’identité de genre | Profession Santé (professionsante.ca)
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