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Description générée automatiquement Publié le 17/12/2022

Paris, le samedi 17 décembre 2022 – Pour les associations de patients et les collectifs de défense des droits LGBT, la décision prise par le gouvernement d’abroger le dispositif « SIGYCOP » représente l’aboutissement d’une longue lutte pour les droits des personnes vivant avec le VIH.

Une discrimination de fait

En quoi consistait ce dispositif ?

Jusqu’à présent, en France, chaque postulant souhaitant entrer dans les forces de l’ordre ou dans l’armée devait passer l’épreuve du profil SIGYCOP à l’issue d’un examen médical rigoureux.

Après une visite et plusieurs tests, un médecin militaire examinant l’aspirant-candidat attribuait à ce dernier une note chiffrée de 1 à 6 sur plusieurs items (état psychique, acuité visuelle et auditive, mais aussi « l’état général »).

En pratique, une simple note au-dessous de 2 obérait gravement les chances de pouvoir être recruté dans le corps choisi.

Or, de fait, les personnes vivant avec le VIH se voyaient attribuer en fonction de leur niveau d’infection ou de prise en charge de la maladie un coefficient d’état général de 3 à 5, les excluant de fait de toute perspective de recrutement.

Certaines grandes écoles, à l’image de Polytechnique, avaient modifié leurs propres critères de recrutement afin de rendre possible l’intégration de personnes vivant avec le VIH.

Mais cette mesure d’exclusion implicite restait en vigueur notamment dans les forces de l’ordre et dans l’armée.

Un recours exercé en 2020 devant le Conseil d’État

Pour lire la suite 🡺 JIM.fr – Les séropositifs pourront être admis dans la police

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