Les nouveaux pouvoirs accordés aux diététistes sont détaillés dans un guide explicatif réalisé par le Collège des médecins du Québec (CMQ) et l’Ordre des diététistes-nutritionnistes du Québec (ODNQ).
Par Mathieu Ste-Marie
01/09/2022
Paru cette semaine, ce document de 28 pages explique les conditions et les modalités des trois nouvelles activités permises à ces professionnelles depuis le 28 juillet dernier.
Rappelons qu’il s’agit de l’ajustement de l’insuline et des antidiabétiques, la prescription des analyses de laboratoire et la prescription des macronutriments.
«Ces activités permettent aux diététistes-nutritionnistes de jouer pleinement leur rôle au sein des équipes interdisciplinaires et d’offrir des services de qualité à la population, en respect de leur expertise et de leur champ d’exercice», soulignent les deux ordres professionnels.
À la suite de l’évaluation nutritionnelle d’un patient diabétique, la diététiste-nutritionniste pourra désormais ajuster son insuline afin de prévenir les épisodes d’hypoglycémie et d’atteindre les cibles thérapeutiques du patient.
Cette professionnelle doit s’assurer «de l’atteinte des cibles thérapeutiques scientifiques reconnues à moins d’avoir obtenu du professionnel responsable du suivi clinique du patient des cibles thérapeutiques spécifiques à atteindre et, s’il y a lieu, les limites ou les contre-indications particulières», indique le document.
Prévenir le syndrome de réalimentation
Concernant la prescription des analyses de laboratoire, la diététiste-nutritionniste doit tout d’abord en analyser la pertinence clinique et s’assurer qu’un tel résultat de laboratoire n’est pas autrement disponible.
Cette professionnelle pourra ensuite utiliser cette activité si elle juge, après son évaluation, que son patient a un risque élevé de développer un syndrome de réalimentation. «Les résultats de laboratoire permettront, si nécessaire sur le plan clinique, de prescrire les micronutriments requis afin de prévenir le syndrome de réalimentation», expliquent le CMQ et l’ODNQ.
Toutefois, avant de prescrire des formules nutritives – des micronutriments et des macronutriments, la diététiste-nutritionniste doit obtenir l’évaluation à jour de l’état de santé du patient et s’assurer de l’absence de contre-indications ou d’interactions médicamenteuses.
Pas de diagnostic
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