Publié le 10 septembre 2018 PHOTO THINKSTOCK – Agence France-Presse New York
Plus des deux tiers des ados américains optent, quand ils le peuvent, pour la communication à distance, alors qu’ils n’étaient qu’une moitié il y a six ans.
Les textos sont le mode de communication privilégié pour plus d’adolescents américains que les rencontres en personne, selon une étude publiée lundi par l’organisation indépendante Common Sense Media.
Quelque 35% des 13-17 ans interrogés lors de l’étude indiquent préférer les textos, contre seulement 32% pour l’échange en face à face.
Lors de la dernière enquête réalisée par Common Sense, en 2012, la rencontre en personne arrivait largement en tête (49%) devant les messages (33%).
À travers les textos, les réseaux sociaux (16%), la conversation vidéo (10%) ou la conversation téléphonique (5%), plus des deux tiers des ados américains optent, quand ils le peuvent, pour la communication à distance, alors qu’ils n’étaient qu’une moitié il y a six ans.
Parmi les personnes de 13 à 17 ans interrogées, plus de la moitié (51%) indiquent envoyer des textos au moins une fois par heure, et 21% « presque en continu ».
Quant aux réseaux sociaux, ils font partie de la vie de 81% des sondés et sont « extrêmement importants » ou « très importants » pour 32% des adolescents.
Quelque 70% des adolescents sondés disent consulter « plus d’une fois » par jour les réseaux sociaux, alors qu’ils n’étaient que 34% en 2012.
Sans surprise, la plateforme la plus utilisée par cette tranche d’âge est Snapchat (63%), devant Instagram (61%) et Facebook (43%). En termes de préférence, Snapchat possède une nette avance, avec 41% contre 22% pour Instagram, qui arrive deuxième.
La proportion de 13-17 ans possédant leur propre smartphone est passée de 41% à 89% entre 2012 et 2018.
Quelque 54% des adolescents qui utilisent les réseaux sociaux considèrent que cela nuit à l’attention qu’ils portent aux personnes qui sont physiquement avec eux.
Ils estiment aussi à 42% que le temps passé sur les réseaux sociaux les empêche de passer plus de temps avec leurs amis en personne.
À en croire leurs déclarations aux sondeurs, les adolescents américains conservent une distance avec le monde des réseaux sociaux, 66% de ceux qui les utilisent estiment pas ou peu important le fait de se faire de nouveaux amis ou de gagner des abonnés.
Pour 55% d’entre eux, il est peu ou pas important que leurs publications reçoivent des «likes».
L’étude a été réalisée en ligne auprès d’un échantillon de 1141 jeunes âgés de 13 à 17 ans, du 22 mars au 10 avril.