PNEUMOLOGIE  Par Marielle Ammouche le 05-01-2024

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Une nouvelle étude de la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees) pointe les disparités sociales face à la pollution atmosphérique.

Celles-ci se situent non seulement au niveau de l’exposition, mais aussi au niveau des recours aux soins.

Les données de cette étude, effectuée sur la période 2008-2017) montrent, tout d’abord, que ce sont les jeunes enfants des ménages les plus aisés, mais aussi des plus modestes, qui sont les plus exposés à la pollution de l’air due aux particules fines de moins de 2,5 micromètres, en France métropolitaine.

Les courbes suivent ainsi une évolution en U en fonction du niveau de vie.

Cela est dû au fait que les ménages aisés, mais aussi ceux en difficultés, vivent le plus souvent dans les grandes villes, qui concentrent le plus de pollution.

L’impact sanitaire est plus fortement ressenti chez les enfants de milieux modestes, et ce dès la naissance puisque l’étude met en évidence que les enfants les plus modestes ont un risque 1,5 fois plus élevé de naître prématurément que les plus aisés.

Ils nécessitent aussi plus de soins lors de leur séjour de naissance.

Les auteurs se sont ensuite intéressés aux hospitalisations pour asthme avant l’âge de 3 ans.

Pour lire la suite 🡺 Les enfants ne sont pas égaux face à la pollution de l’air | egora.fr

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