Par Laura Ungar, AP
31/08/2022
Photo au microscope montre des cellules myoblastes sénescentes. (Dr Xu Zhang/Mayo Clinic/AP)
Dans une partie non aménagée de son sous-sol, Richard Soller, 95 ans, se déplace sur une piste de fortune entourant des boîtes remplies de médailles qu’il a gagnées en athlétisme et en course de fond.
Sans un soupçon d’essoufflement, il dit: « Je peux faire des kilomètres ici. »
À quelques pas de là se trouve un coûteux fauteuil inclinable en cuir qu’il a acheté lorsqu’il a pris sa retraite de Procter & Gamble, avec l’intention de se détendre jusqu’à un âge avancé.
Il affirme fièrement qu’il ne l’a jamais utilisé, trop occupé qu’il était à s’entraîner pour des compétitions, telles que les National Senior Games.
Richard Soller, qui vit près de Cincinnati, a atteint un objectif enviable poursuivi par les humains depuis les temps anciens: rester actif et en bonne santé à un âge avancé.
C’est un objectif qui échappe à tant de personnes que vieillir est souvent associé à la fragilité et à la maladie.
Mais les scientifiques tentent de changer cela – et de relever l’un des plus grands défis de l’humanité – grâce à un domaine de recherche sur le vieillissement peu connu mais florissant, appelé sénescence cellulaire.
Ce domaine repose sur l’idée que les cellules finissent par cesser de se diviser et entrent dans un état de « sénescence » en réponse à diverses formes de dommages.
Le corps élimine la plupart d’entre elles. Mais d’autres persistent comme des « zombies ».
Elles ne sont pas mortes. Mais comme le dit Nathan LeBrasseur de la Mayo Clinic, ces cellules « zombies » peuvent nuire aux cellules voisines comme un fruit moisi corrompt un bol de fruits.
Elles s’accumulent dans les corps âgés, ce qui, selon des preuves de plus en plus nombreuses, est lié à toute une série d’affections liées à l’âge, telles que la démence, les maladies cardiovasculaires et l’ostéoporose.
Mais les scientifiques se demandent: peut-on arrêter l’accumulation de cellules zombies?
« La capacité de comprendre le vieillissement, et la possibilité d’intervenir dans la biologie fondamentale du vieillissement, est vraiment la plus grande opportunité que nous ayons eue, peut-être dans l’histoire, de transformer la santé humaine, affirme M. LeBrasseur.
L’allongement de la durée de vie en bonne santé a un impact sur «la qualité de vie, la santé publique, la socio-économie ».
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