Publié le 28/11/2023
Cette 1ère partie vise à définir les additifs et les colorants alimentaires qui, pendant une vingtaine d’années, ont constitué un sujet de prédilection pour bon nombre d’allergologues.
Nous verrons que leur mauvaise réputation n’est pas toujours justifiée, puis les étapes de la démarche diagnostique.
Dans une seconde partie, les substances les plus fréquentes seront passées en revue ainsi que le traitement de ces allergies, certainement moins fréquentes qu’on ne le pense.
En 1978 DA. Moneret-Vautrin et B. Aubert publiaient un livre de 150 pages qui fit florès : « Le risque de sensibilisation aux colorants alimentaires et pharmaceutiques » (1).
Jusqu’à aujourd’hui, les firmes alimentaires communiquent activement, indiquant que leurs produits contiendraient beaucoup moins de colorants et d’additifs alimentaires, voire pas du tout !
Il en résulte une exigence des consommateurs pour une alimentation sans additif ni colorant, alors même qu’ils ignorent largement la signification de ces termes, l’importance de leur utilisation, la fréquence et le type de réactions indésirables qu’ils pourraient provoquer.
La revue « Que Choisir » classait 4 des 46 colorants et additifs les plus fréquents comme « acceptables » : caroténoïdes (E160a), carbonate de sodium (E500), pectines (E440) et anthocyanes (E163) car « il s’agissait de produits naturels qui venaient probablement en substitution de produits de synthèse ».
Pour lire la suite 🡺 JIM.fr – Les additifs et colorants alimentaires en allergologie (partie I) : historique et démarche diagnostique
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