Publié le 12/07/2023
Paris, le mercredi 12 juillet 2023 – Selon une étude menée par l’AP-HP, les victimes d’accidents de trottinettes électriques présentent des traumatismes au moins aussi graves que lors d’accidents de vélo ou de moto.
Dans une formule restée célèbre, le Pr Didier Raoult avait prédit en février 2020 que l’épidémie de Covid-19 tuerait moins que les accidents de trottinettes électriques.
Si cette prédiction ne s’est pas réalisé et si la Covid-19 a emporté nettement plus de vie que les trottinettes, les accidents d’engins de déplacement personnel motorisé (EDPM, terme qui comprend les trottinettes électriques, les monoroues, les gyropodes et les hoverboards) sont devenus ces dernières années un enjeu de santé publique de plus en plus important, au fur et à mesure que ces appareils se sont démocratisés dans les grandes villes, notamment via le développement d’offres de « free-floating » (location en libre-service et de courte durée).
En novembre dernier, l’Académie de Médecine avait déjà rendu un premier rapport alarmant sur l’augmentation des accidents de trottinette électrique et leur gravité et préconisait de rendre obligatoire le port du casque aux commandes de ces véhicules.
Les services d’anesthésie-réanimation de l’observatoire français des traumatismes majeurs (TraumaBase), dirigés par le Pr Mathieu Raux et le Dr Arthur James, ont voulu aller plus loin en comparant la gravité de ces accidents avec ceux impliquant un vélo ou une moto.
Pour lire la suite = JIM.fr – Les accidents de trottinette électrique aussi graves que ceux à vélo ou à moto
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