Pr Guy Dutau | 03 octobre 2024
L’asthme est une maladie chronique qui touches plus de 300 millions de personnes dans le monde.
La consommation de tabac est le plus grand risque sanitaire évitable et la principale cause de décès prématuré dans l’Union européenne (UE), responsable de près de 700 000 décès chaque année.
De nombreuses études ont montré que la fumée de tabac ambiante ou le tabagisme actif sont des facteurs de risque d’asthme, de respiration sifflante récidivante, d’une altération de la fonction pulmonaire, d’exacerbations d’asthme, d’un mauvais contrôle de l’asthme, d’une altération de la qualité de vie, d’une réponse réduite aux médicaments de contrôle de l’asthme, en particulier aux corticostéroïdes inhalés, et d’une augmentation globale de la gravité de l’asthme
Afin de préciser les recommandations de pratique clinique élaborées par l’EAACI (European Academy of Allergy and Clinical Immunology), Agache et coll. ont mené des revues systématiques (RS) avec méta-analyses, à l’aide de l’outil GRADE (Grading of Recommandatins, Assesment, Development and Evaluation), sur les effets du tabagisme et du vapotage (cigarette électronique) sur le risque d’apparition : d’un asthme actif de novo, d’un wheezing (sibilances) récurrent, d’anomalie de la fonction respiratoire (1).
Seules les études longitudinales ont été incluses, presque toutes sur les cigarettes à combustion, une seule évaluant les cigarettes électroniques.
3 revues systématiques avec méta-analyses
Selon la première RS (n = 67 études) :
Pour lire la suite 🡺 Le tabagisme passif influence négativement l’asthme, CQFD (jim.fr)
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