SYNDROMES PARKINSONIENS
Par le Pr Harold Mouras (Laboratoire de Neurosciences Fonctionnelles et Pathologies (LNFP) EA 4559, CHU – Amiens) [Déclaration de liens d’intérêts] – Date de publication : 14 novembre 2023
Article commenté: The meaning and impact on well-being of bespoke dancing sessions for those living with Parkinson’s – E Norton, A Hemingway, C Ellis Hill – Int J Qual Stud Health Well-being. 2023 ; 18(1):2245593.
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Dans la littérature scientifique, un nombre croissant de travaux montre le bienfait de pratiques d’accompagnement ou d’entrainement un peu alternatives sur l’évolution de la maladie de Parkinson.
Dans ce sens, les auteurs de la présente recherche avaient pour but de conduire une étude qualitative sur l’évaluation d’un projet d’amélioration du bien-être par la danse dans le cadre de la maladie de Parkinson au Royaume-Uni.
Sur le plan méthodologique, des données qualitatives ont été recueillies pour déterminer comment des séances de danse sur mesure ont aidé les patients atteints de la maladie de Parkinson à gérer leur état et à améliorer leur vie et leurs perspectives.
Les principes d’une approche participative ont été incorporés et les méthodes comprenaient des entretiens semi-structurés, l’observation des participants par des chercheurs et une activité basée sur l’élicitation.
Dix-neuf patients atteints de la maladie de Parkinson, six soignants, quatre danseurs et sept assistants ont participé à l’étude.
Les résultats obtenus furent intéressants. La participation à des séances de danse pour les patients atteints de la maladie de Parkinson leur a permis de faire l’expérience de la possibilité de danser, de développer une attitude positive, de s’amuser, de prendre du plaisir, d’établir des liens sociaux, de faire de l’exercice, de bouger au son de la musique, d’améliorer et/ou de maintenir leur équilibre, leur souplesse, leur coordination et leur confiance dans les mouvements, de faire reculer leurs symptômes et d’apprendre de nouvelles choses.
D’après les auteurs de cette étude, leurs résultats ajoutent des éléments sur les avantages de la danse pour les patients atteints de la maladie de Parkinson et, grâce à une nouvelle application du cadre de bien-être basé sur le monde de la vie de K. T. Galvin et Todres (2011), ils proposent ainsi une base théorique pour la pratique de la danse dans le cadre de la maladie de Parkinson en tant que ressource de bien-être.
Il est possible d’envisager l’application du cadre de bien-être à d’autres activités artistiques et comme base d’un outil d’évaluation des arts et du bien-être.