Dr Patrick Laure | 15 Février 2024
La santé mentale positive, appelée également bien-être mental, est un concept qui englobe, plus que la simple absence de pathologie mentale, une expérience positive de la vie, y compris l’affect général, le fonctionnement positif, le sentiment d’utilité, la satisfaction de vivre, le fait de se sentir bien, entre autres expériences.
Parmi les différents moyens de la préserver, figure l’activité physique (AP) : sa pratique régulière réduit l’anxiété et la dépression, améliore l’estime et soi, l’humeur, la qualité du sommeil, etc.
Or, cette pratique tend à diminuer tout au long de la vie.
Un premier décrochage peut s’observer à la fin des années collège, en particulier chez les filles.
Cette période de vie se caractérise aussi par des questionnements sur soi, sur l’avenir, sur le sens du travail, etc.
Depuis la pandémie de Covid 19, une proportion notable de jeunes, jusqu’à 50 % selon les enquêtes, exprime une inquiétude à propos de l’écologie et du changement climatique, ou de la situation mondiale (notamment les conflits armés).
Autant d’éléments pouvant altérer la santé mentale.
Les indicateurs de Santé Publique France en témoignent, par le nombre élevé de consultations dans les services d’urgence pour idées suicidaires dans cette tranche d’âge, par exemple.
Contrairement aux enfants et aux adultes, les adolescents ont peu été l’objet d’investigations concernant les effets de l’AP sur leur santé mentale.
En outre, les résultats de ces quelques travaux sont plutôt contrastés. Certains y voient un lien, d’autres n’en trouvent pas ou alors seulement chez les filles.
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