GYNÉCOLOGIE-OBSTÉTRIQUE MÉDICAMENTS

Par Marielle Ammouche le 03-03-2023

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Le risque de méningiome – déjà connu pour certains progestatifs (Androcur, Lutenyl, Lutéran et génériques) – pourrait concerner d’autres traitements de cette classe, et constituer ainsi un « effet classe ».

Ainsi, en 2019 et 2020, plusieurs études avaient objectivé une augmentation du risque d’apparition d’un méningiome avec 3 progestatifs (ceux à base d’acétate de cyprotérone, de nomégestrol et de chlormadinone [Androcur, Lutenyl, Lutéran et génériques]) ; et ce de façon dose dépendante.

Aujourd’hui, l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) met en garde contre la possibilité d’apparition de ce risque avec d’autres progestatifs, déclarant qu’un « effet classe » ne peut être exclu.

La médrogestone (Colprone) et la progestérone à 100 mg et 200 mg (Utrogestan et génériques) sont particulièrement sur la sellette en raison de première données suggestives. Mais la prudence est aussi de mise avec la dydrogestérone (Duphaston) et le dienogest (génériques de Visanne).

Des études complémentaires ont été mises en place, menées par Epi-Phare.

En attendant les résultats, un comité scientifique temporaire a été réuni et a établi de premières recommandations afin de limiter ce risque.

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