Par Élo Gauthier Lamothe, La Presse canadienne

Des opioïdes sur une table. Profession Santé logo 09/01/2023

Alors que la crise des opioïdes fait des ravages dans l’Ouest canadien, le Québec est lui aussi aux prises avec une hausse des surdoses de drogues.

Selon les données de l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ), ce sont plus de 500 personnes qui ont succombé à une intoxication suspectée aux opioïdes ou autres substances d’octobre 2021 à septembre 2022.

Si 90% des quelque 32 000 décès canadiens associés aux opioïdes sont survenus en Colombie-Britannique, en Alberta et en Ontario, des taux sans précédent ont également été observés dans les régions de Québec et de Montréal depuis 2016.

« La première vague de fentanyl de rue était à Montréal, à l’été 2014.

Par hasard, une batch de mauvais fentanyl s’est ramassée sur la rue, et il y a eu plusieurs surdoses dans ces deux semaines-là. (…)

Mais la crise qu’on vit actuellement a commencé au début de la pandémie », raconte en entrevue Christopher Kucyk, formateur et agent de soutien au programme PROFAN 2.0, qui offre des formations sur la prévention des surdoses.

Selon les données du Bureau du coroner au Québec (BCQ), les régions de la province ont connu un total de 1258 décès liés à une surdose de janvier 2019 à juillet 2022.

La majorité d’entre eux étaient des hommes âgés de 40 à 59 ans.

« Ce n’est pas la drogue qui fait que les gens meurent, c’est à cause la stigmatisation.

Les gens se cachent pour consommer, ils sont seuls et donc il n’y a personne pour intervenir auprès d’eux», soutient M. Kucyk.

Au cours de la première année de pandémie, le BCQ a recensé une hausse d’environ 25% des décès possiblement ou probablement liés à une intoxication aux drogues par rapport à l’année précédente.

Pour lire la suite 🡺 Le Québec n’est pas épargné par la crise de surdoses de drogues qui sévit au pays | Profession Santé (professionsante.ca)

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