le 11-10-2017
De nouvelles études scientifiques démontrent que le placebo peut avoir un effet, même quand celui qui le prend sait qu’il s’agit d’un simulacre. Un phénomène déroutant qui interroge le pouvoir de l’esprit et qui a poussé un auteur a testé le “remède” pour guérir son angoisse de la page blanche.
“Voilà, ils sont arrivés”, m’annonce John Kelley en sortant de son tiroir un sac en papier dont il extrait un gros flacon orange contenant mes comprimés. Il hésite un instant : “Pour tout dire, je ne sais pas trop comment m’y prendre”, avoue-t-il.
“Eh bien, donne-les-moi, tout simplement, dis-je.
– Non, il faut faire ça bien, c’est important.”
Je connais Kelley depuis des décennies, depuis nos premières années de fac [à Harvard]. Il est maintenant professeur de psychologie à l’Endicott College, au nord de Boston (Massachusetts), et directeur adjoint du Programme des études sur les placebos et la rencontre thérapeutique de Harvard (PiPS). C’est le premier programme au monde consacré à l’étude interdisciplinaire de l’effet placebo.
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