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PUBLIÉ LE 11/08/2022
Image de synthèse d’une molécule de sérotonine. Crédit photo : MIRIAM MASLO/SPL/PHANIE
L’intérêt des antidépresseurs serait remis en cause car la dépression n’est pas liée à un déséquilibre chimique.
Cette thèse, récemment soutenue par une psychiatre britannique, est largement contestée mais cette polémique a l’intérêt d’illustrer les difficultés à comprendre cette maladie.
« Notre étude (..) remet en question l’idée de base derrière l’utilisation d’antidépresseurs », affirmaient fin juillet les psychiatres Joanna Moncrieff et Mark Horowitz sur le site The Conversation, relayant un travail publié dans la revue Molecular Psychiatry.
Cette étude s’attaque à l’hypothèse de la sérotonine.
Celle-ci voudrait que la dépression soit liée à un déficit de cette molécule impliquée dans la transmission des émotions dans le cerveau.
Le travail, basé sur une compilation de publications préalables et donc a priori plus solide qu’une étude isolée, conclut qu’aucun lien n’est avéré entre un déficit de sérotonine et la présence d’une dépression chez un individu.
Pour ses auteurs, c’est donc une profonde remise en cause d’une hypothèse qui a servi pendant des décennies de cadre à de nombreuses recherches.
La majorité des antidépresseurs actuels ont en effet été développés pour agir sur le taux de sérotonine.
Pour autant de nombreuses critiques ont vite ciblé cette étude et, plus encore, la présentation qu’en a faite Joanna Moncrieff, une psychiatre connue pour son scepticisme envers les explications biologiques de la dépression, ainsi que son discours radical contre l’industrie pharmaceutique.
Remise en cause de la méthodologie…
Pour lire la suite 🡺 Le lien entre la sérotonine et la dépression au coeur d’une polémique scientifique | Le Quotidien du Médecin (lequotidiendumedecin.fr)
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